Ce énième scandale du trafic des passeports diplomatiques sunugaaliens risque bien d’être une épine vénéneuse au pied de Niangal. Car ce sont bien «ses» députés que la bronca populaire a pris en étau. Et le brouhaha n’est pas près de s’estomper. Car, à en croire certains contempteurs ayant eu leurs entrées dans les régimes précédents, le mal est un chancre profondément enraciné, particulièrement chez les représentants du peuple. Alors ça risque bien d’aller dans tous les sens. Sauf si, raison d’Etat obligeant, l’on étouffe l’affaire, la circonscrivant au seul sous-fifre Condé, à la limite en faisant payer les 2 députés incriminés tout en coupant la chaine de transmission. Nous ne doutons certes pas de la qualité des enquêtes et du professionnalisme de ceux qui les mènent, mais, les poursuites du Maître étant sériées, le maître des poursuites qui en est destinataire peut lambiner à souhait, dans le cas d’espèce. Sauf que, cette fois, il s’agit de diplomatie et donc implique d’autres nations. Déjà que Sunugaal n’avait plus bonne presse en la matière, cette nouvelle affaire, que le pays de Marianne monte déjà en épingle, ternira pour longtemps l’image de notre pays.
Waa Ji
Waa Ji