Quand le liquide vital n’est plus disponible, la mort guette les êtres vivants. Et ne vous y fiez pas, le liquide vital, qui est en pénurie au Sénégal, particulièrement à Dakar et sa périphérie, ce n’est pas seulement l’eau, mais également le sang. Si l’un ou l’autre arrive à manquer, c’est la catastrophe. A preuve, une pénurie de sang, à l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque, a entrainé ces jours derniers le décès d’une femme qui accouchait et dont le groupe sanguin (O-) est assez rare. Les besoins sont importantes (150 poches par jour) et les réserves (400) ne couvrent que 48 heures. Un appel est donc lancé pour des dons massifs ce week-end afin de combler le gap. Quant à l’autre liquide précieux, l’eau, c’est un calvaire qui perdure pour les populations de nombre de quartiers de Dakar. Il se dit que sur l’axe Dakar, Thiès et Petite Côte, d’ici 2035, les besoins en eau sont estimés à 963.000m3. Faramineux. Or, aujourd’hui, veiller ne sert plus à rien, puisqu’aucune goutte ne coule du robinet depuis plus de 72h. Les camions-citernes, un pis-aller qui ne peut aller partout. Et la potabilité de l’eau est loin d’être garantie. Alors, quelle émergence dans cette double urgence ?
Waa Ji
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