Les Sunugaaliens de la diaspora font semblant d’avoir la mémoire courte, eux qui avaient demandé à leurs parents restés au pays de voter contre Niangal en février dernier. Même si ces derniers n’avaient pas obtempéré, puisque Prési a rempilé, nos chers émigrés n’en ont pas moins continué à se saigner aux quatre veines pour assister les «défaillants». Les occasions n’ont jamais manqué et les flux financiers qu’ils initient sans cesse entre le Nord et le Sud continuent de plus belle, dépassant de loin l’APD des pays nantis. La dernière preuve en date, cette présente fête de Tabaski qui pointe à l’horizon. Les institutions de transfert d’argent sont en train d’exploser, tant les envois se bousculent au portillon. Même le réseau transfert d’argent du 1eropérateur téléphonique sunugaalien a bogué, hier, dans l’après-midi. En tout cas, Goorgoorlu est tendu comme un arc, encerclé par les multiples sollicitations domestiques. Surtout que la contradiction principale reste pour le moment entière. Le bélier, quadrature du cercle familial, éclipse tous les autres artifices, surtout quand on n’a pas quelqu’un qui transforme en Cfa les euros, dollars et autres devises.
Waa Ji
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