De la Gestapo à la Stasi en Allemagne, en passant par la Tcheka soviétique ou la Savak impériale du Shah en Iran, la police politique a toujours été le propre des régimes totalitaires. Ceux qui tendent vers cette extrémité, également, mettent en place une structure, indépendante de la Police nationale, afin de mener les opérations de musellement, d’intimidation et d’exécution d’opposants. Et ce qui s’est passé chez les Sonko à Ziguinchor, suscitant le tollé et l’émoi au sein du landernau sunugaalien, semble bien constituer les prémices d’un totalitarisme rampant. Cette chienlit que des pouvoiristes impénitents veulent greffer à nos forces de l’ordre républicaines doit être extirpée et jetée aux orties très rapidement. Et loin des déclarations précipitées du premier flic du pays, pour laver à grande eau ces mêmes forces de sécurité, il appartient à ces dernières, particulièrement la gendarmerie dont le label a été sali dans cette opération, de faire toute la lumière. Ce, en mettant le grappin sur ces «faux pandores» et de les livrer à la justice. Et comme disait Y en a marre : faut pas forcer. Non ?
Waa Ji
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