D’un statut de chef de l’opposition en négociation entre Ngorsi et Niangal, les transactions ont accouché d’une symbiose, préférable à un face-à-face, même à fleurets mouchetés. L’une des parties à ce «soft deal» enrobé dans un prétexte de dialogue national, en l’occurrence Ndamal Kajoor, est le seul à en donner le mode d’emploi. Sans que ce soit la ruée des Sunugaaliens pour en user, a fortiori en abuser. Déjà en point de presse au lendemain de sa nomination comme président du Cese, Idy s’était exercé à nous l’inoculer, mais la greffe a si peu tenu que sa coalition s’est beaucoup affaissée. Hier, en condoléances chez celle qui avait notarié le protocole de Rebeuss, puis l’a lâché pour le précéder sur les prairies beige-marron, le Thiessois a réitéré les termes de l’accord avec Prési, basé «sur la résurgence des anciennes intentions communes». Que faut-il comprendre là, un pouvoir libéral qui dure 50 ans ? Est-ce que Njomboor et/ou son fils sont encore dans ces dites intentions ? En tout cas, on voudrait bien sortir du cirage habilement entretenu et sur lequel Ngorsi tente tant bien que mal de lever un coin du voile. Sauf que Niangal tient le timon et n’indique pas un cap clair.
Waa Ji
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