Avec quelque 260 partis politiques sur les tablettes du ministère de l’Intérieur, Sunugaal devrait profiter de la fenêtre du dialogue national ouverte par Niangal, dans ses nouveaux habits de chef de l’Etat réélu, pour un bon coup de serpillère. Cette fois, c’est le voisin du nord, la Naaritanie, avec qui nous avons désormais les relations les plus fluides à cause du pétrole, qui nous trace la voie. Hé oui, le pays de Abdel Aziz a nettoyé les écuries d’Augias, mettant fin à la vie de 76 partis politiques, passés à la guillotine de la loi qui les régit. Avec moins de 1% des suffrages à deux municipales, ou deux municipales sans concourir, tu es mort. Dura Lex sed lex. Et comme la Naaritanie n’avait que 105 partis reconnus, imaginez le gros coup de balai qu’on opérerait à Sunugaal, en adoptant une loi similaire. Plus de «yobalema» qui tienne. Aux locales et aux municipales, l’examen de passage sera obligatoire pour tout le monde et le pays ne s’en portera pas plus mal. Il suffira de l’accompagner d’une réglementation claire du financement de partis politiques restantes, pour qu’enfin on ait à Sunugaal des élections sans parasites.
Waa Ji
Waa Ji