L’Administration sunugaalienne est devenue un véritable serpent de mer, tant ses dimensions, son appétit en termes de deniers publics sont monstrueux. Lui faire prendre un régime amaigrissant est une urgence qui, à force d’être ressassée, en est devenue une ritournelle. Or, si on en est arrivé là, c’est bien parce que notre Administration, de commandement à l’origine, n’a jamais su faire sa mue et sortir du carcan dans lequel l’avait laissée la colonisation. Si le Président Léo Poète et son pote le Maodo avaient su limiter les équipages à qui ils confiaient les charges de gouverner, les tailles XXL des gouvernements d’aujourd’hui montrent bien l’échec de l’Etat, devenu otage des lobbys politiciens. A scruter le profil des autorités qui nous gouvernent, dont la coloration marron-beige prime sur la probité et l’efficience, l’on se met à rêver avec nostalgie des nominations du premier Président de Sunugaal, dont le critère premier était l’adéquation au poste. C’est seulement après qu’il invitait «son» ministre à s’engager en politique. En tout cas, faute de pouvoir revenir sur des droits acquis, il y a bien lieu de faire un audit en vue d’un redéploiement salutaire.
Waa Ji
Waa Ji