Entre les virus qui nous cernent de toutes parts, menaçant dangereusement notre santé et le ver insidieusement introduit dans le fruit politique, qui met en péril notre stabilité sociale, les Sunugaaliens ne savent où donner de la tête. C’est donc au pif que chacun y va, naviguant à vue et tentant tant bien que mal de se tirer d’affaire. Le coronavirus, qui nous assiège depuis un an, jouant au snipper et faisant moult victimes, a appelé en renfort la grippe aviaire à H5N1, la fièvre jaune qui pointe le nez à l’est et Ebola qui ouvre un front au sud. La tactique de l’encerclement est ainsi mise en branle. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà celle de la pénétration, par le ver de la suspicion, de l’accusation sordide et du jet en pâture, qui s’immisce dans le landernau politique, à travers cette affaire scabreuse de viol supposé dont l’opposant N°1 est l’auteur ou la victime. Et tout tourne désormais autour de la semence. Pour les uns, accusateurs, un prélèvement de sperme a bien été fait, ce que les autres bottent en touche. Pour dire que le nœud gordien de cette affaire de mœurs, si jamais elle arrive au prétoire, se dénouera par la génétique, le séquençage de l’ADN.
Waa Ji
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