Encore quatre jours avant la fête au mouton, cette pauvre bête qui sera loin d’être à la fête. Des centaines de milliers de béliers vont ainsi être sacrifiés en une journée pour prouver notre piété, du moins théoriquement. Car, évidemment, nombre de Sunugaaliens, n’atteignent pas cette hauteur qui permet de garder à l’esprit que ni la viande, ni le sang n’intéressent Allah (Swt). Alors, pour beaucoup qui auront égorgé leur bélier, ce ne sera que l’avantage des procéder à des ripailles exceptionnelles. Moment particulier où la conso en protéines animales de Goorgoorlu monte en flèche, boostée par cette profusion carnée. Bien sûr avec tous ses risques sanitaires dont les médecins et diététiciens nous rebattent les oreilles pour notre bien. En attendant, les moutons sont plus dans les enclos des vendeurs qu’attachés devant les maisons. Le dernier rush est pour le week-end à venir. Alors là, l’offre se heurte à la demande, sous l’arbitrage de la contrainte de temps du compte à rebours. Et plus l’heure avancera, plus la tension fluctuera, favorisant vendeurs un temps, acheteurs un autre.
Waa Ji
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