La mort, c’est le compagnon indéfectible de la vie. Mais nous ne nous habituerons jamais à son irruption dans l’horizon de nos connaissances, lorsqu’elle vient prendre quelqu’un qui nous est proche ou simplement qui compte parmi les humains. Et cette année 2020, l’omniprésence de la grande faucheuse n’a jamais été aussi prégnante que durant les périodes où la folie du genre humain le pousse à s’entretuer dans des guerres insensées. Aujourd’hui, la pandémie à Covid-19, autant que ces conflits meurtriers, terrasse par centaines de milliers les hommes et femmes. La conséquence en est que la mort se banalise, au vu du décompte anonyme et quotidien décliné par les autorités sanitaires. Néanmoins, même si les gens continuent de mourir d’autre chose que du Covid-19, le constat est que des identités remarquables émergent parmi les inconnus et en grand nombre. Pour parler du dernier en date. Un pilier de la presse privée, mais aussi une plume alerte qui a marqué son temps et apporté son écot. Babacar Touré est de la race des pionniers, qui défrichent, cultivent et vulgarisent des semences sélectionnées. R.I.P. (Rest in peace – repose en paix).
Waa Ji
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