On est loin d’être aussi mal loti que nos cousins gaulois, sous la menace d’une imminente seconde vague, mais il nous faut absolument ne pas baisser la garde. Car nous ne sommes pas à l’abri d’un nouveau départ de feu, face à un coronavirus aussi imprévisible que difficile à vaincre. En effet, le reflux constaté ces derniers temps dans le nombre de contaminations, corrélé à une forte augmentation du nombre de patients guéris, a bien suscité l’espoir d’une victoire imminente sur le mal. Mais, au vu du relâchement notable dans les gestes barrières favorisé par une levée intégrale des restrictions dans les transports, mais aussi par le récent déplacement de Niangal dans le Centre marqué par des rassemblement de foules, il est aisé de penser à une recrudescence de la propagation du virus. Si on y ajoute ce rush attendu avec le grand Magal, quelles que soient les mesures prises dans la ville sainte, les risques sont énormes. D’autant que l’épisode de la Tabaski doit servir de boussole aux autorités sanitaires qui, malheureusement, semblent si tétanisées que leurs rares cris d’alerte sont inaudibles. En tout cas, le rôle de l’Etat, ce n’est pas de laisser la main à d’autres.
Waa JI
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