Exit le grand Magal de Touba, fini la sarabande des politicards en quête de prières, soit pour rempiler, soit pour être khalife à la place du khalife. Le maître de céans, faisant preuve d’une équidistance remarquée, a renvoyé tout le monde dos à dos, rappelant aux politiciens leurs devoirs envers la nation, qui ne peut être construite dans les mondanités, la perversion des valeurs et l’oisiveté, mais plutôt par l’éducation, la formation et le travail. L’échéance électorale de février 2019 étant restée prégnante, le ministre de l’Intérieur a sollicité des prières pour que la présidentielle se déroule dans la paix. Et que les acteurs acceptent les résultats sortis des urnes. Nous disons : à juste titre. Car, pour être honnête, ça craint grave ! Les préalables, pour que l’élection se déroule dans la paix, sont-ils bien en place ? L’opposition dit non, la société civile avec elle. Douter de l’acceptation des résultats au soir du 24 février ne présage-t-il pas ce que redoutent certains, un hold-up électoral ? Ma langue au chat. En tout cas, Touba a rempli sa part de régulation.
Waa Ji
Waa Ji