Qui libérera l’Etat sunugaalien de ses rebuts politiques ? Jamais le pays n’a été autant pris en otage par des sbires, sicaires et trublions dont les seules motivations se limitent au ventre et au bas-ventre. Les Sunugaaliens, depuis 60 ans qu’ils élisent, réélisent et dégomment leurs autorités, n’ont toujours pas trouvé la bonne formule. Vrai que leur responsabilité est entière, dans la mesure où la conscience politique qui permet de discerner la bonne graine de l’ivraie est aux abonnés absents. Et la faute en incombe à cette même élite politique. Aujourd’hui, cette affaire Cissé Lo met à nu toutes les passerelles jetées entre l’Exécutif et le Législatif et qui démontrent l’impossible séparation des pouvoirs, base inamovible s’une santé démocratique. Si Cissé Lo n’est pas défendable, ce n’est pas aujourd’hui qu’il a commencé à lancer ses missiles. Et tant qu’il ne visait que les contempteurs de Niangal, ça passait bien. Mais, lorsqu’il retourne son arme contre son propre camp, c’est l’hallali qui est sonné. Mais disons que la veillée d’armes déclenchée par El Pistolero prendra rapidement fin. Et là, nous risquons d’en entendre des vertes et des pas mûres.
Waa Ji
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