Mais qu’attend donc Niangal pour secouer le cocotier de son gouvernement ? Depuis le temps que Radio Cancan en fait ses choux gras, tous les ministres ont fini de faire le tour des charlatans et autres marabouts pour se blinder contre une éjection probable. En tout cas, nombre de ces derniers se sont retrouvés au centre de scandales tellement rédhibitoires que, dans un pays normal, il n’attendraient pas le glaive de Prési et sauteraient d’eux-mêmes hors de l’attelage. Mais, c’est connu, il n’est pas dans nos mœurs politiques de démissionner. Au contraire, lorsqu’on est dans le collimateur, on s’empresse de filer chez le Khalife pour renouveler son allégeance et solliciter son entregent auprès de l’homme des décrets. Bon, il est aussi de notoriété publique que Niangal n’aime pas être contraint et forcé. Et même si l’absence de Premier ministre est devenu un boulet à son pied, que certains de ses ministres sont plus qu’usés, que d’autres ont fini d’étaler leur incompétence, Prési va encore lambiner, bien déguster son mouton de Tabaski et, peut-être, nous revenir avec un gouvernement new-look. Entrisme des dissidents du Pds, dont les appels du pied crèvent l’écran ? Hum !
Waa Ji
Waa Ji