Entre la proie et l’ombre, il faut faire le bon choix. Et les micmacs politiciens n’arrivent pas à ensevelir dans la gadoue ce satané virus qui, comme l’ombre, ne se laisse pas enterrer. On a beau gloser sur cette grosse affaire aux relents sulfureux, impliquant le député Ousmane Sonko, mais le coronavirus reste au-devant de la scène. La maladie qui tue de plus en plus est certes parasitée par le brouhaha consécutif à ce scandale, elle n’en reste pas moins aussi préoccupante. Et c’est comme si, en attendant que les vaccins arrivent, les autorités sanitaires sautent sur l’occasion de la distraction salace qui tombe bien pour jeter un voile sur la létalité ambiante. Les Sunugaaliens continuent à être contaminés et à mourir, mais ils ont d’autres chats à fouetter. En tout cas, au moment où la contagiosité est des plus fortes, l’alerte est tout de même entretenue par Dr Bousso. Le nombre de cas graves a tellement augmenté que c’est la queue désormais dans les Cte pour les lits chauds. Tout cela induit une plus forte acceptation par les Sunugaaliens du vaccin, qui passe de polémique à panacée. Une utilité actée qui ne rime pas forcément avec efficacité.
Waa Ji
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