Sonko «tationg» ! Tout prétexte sera bon pour t’envoyer au gnouf, afin de mettre un terme à ta nuisance et ta propension à empêcher Niangal d’être réélu sans topo. Le prétexte salafiste est bien sûr le plus agité et, même si tout le monde se met dans le matraquage, les sondes lancées par le garde des Sceaux, d’abord, prenant comme prétexte la sortie de Ahmet Khalifa, puis le porte-parole de l’Apr et du gouvernement, sont les plus à craindre, tous deux insinuant que l’Etat devra faire le nécessaire. Encore une fois, Sonko, «tationg» ! Le cas de l’imam Alioune Ndao montre comment le prétexte de terrorisme peut mener loin. En tout cas, en ce qui concerne les chefs d’Etat sénégalais, Léo poète nous a imposé son successeur, qui a été alterné avec joie et sans état d’âme par les Sunugaaliens. Njomboor, non plus, n’est pas sorti par la grande porte. Et son successeur étant celui qui a réglé des comptes avec son opposition par la prison, il est difficile de l’imaginer quittant le palais sous les vivats de la populace. Pour dire qu’à la vérité, aucun de nos chefs d’Etat ne s’est encore acquitté de sa tâche avec les félicitations du jury. Mais, de là à les mettre devant le peloton….
Waa Ji
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