Qu’attend-on pour parapher l’accord de pêche entre le Sénégal et la Mauritanie ? Les pêcheurs guet-ndariens languissent, rongeant leur frein et espérant un rapide dénouement des négociations entre autorités responsables du secteur dans les deux pays. Ce qui du reste était attendu fin mois de mars, comme conjointement arrêté à l’occasion du mémorable voyage de Macky chez son désormais pote Aziz. Puis, avant le 15 avril, annonce du ministre Oumar Guèye. Mais, jusque-là, rien, nada, tuss ! Pourtant, entre-temps, l’accord de coopération intergouvernemental pour l’exploitation du gaz est signé, sans attendre. De même, les deux ministres en charge de l’élevage ont réuni, la semaine dernière à Saint-Louis, le Comité paritaire de suivi de la transhumance du bétail. Résultat des courses, un accord parfait et total, malgré un risque de surpâturage dû au déficit pluviométrique dans la zone. Alors, pourquoi ça cale pour le poisson ? Au-delà de la question du débarquement en terre mauritanienne, l’interpellation du rappeur Lemrabot de Ewlad Leblad, refugié au Sénégal depuis 2015, fait penser aux pires conditionnalités. Après Kemi Seba et Cie, chat échaudé, craint bien l’eau froide.
Waa Ji
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