Dans le bilan de six ans du Président Macky Sall, il y a à boire et à manger. Bon appétit donc à tous ceux qui ont profité d’une quelconque embellie dans leur vie, grâce à l’élection de cet homme en 2012. Ils sont peut-être nombreux, mais ont-ils été plus méritants que toute cette masse qui attend depuis sa part du gâteau ? Simplement pour dire que la question, ce n’est pas le taux de croissance à +7%, les Bourses familiales, le Cmu, le Pudc ou le Puma, ni les autoroutes ou la ville nouvelle. Même si c’est très bien que tout cela. La question, aujourd’hui, sur laquelle s’accorde tout le monde, c’est la gouvernance démocratique. Disons que c’est la plaie diabétique du régime Macky Sall. Elle est devenue purulente, avec l’approche de la présidentielle de février 2019. Pour ne pas reconnaître leur affection, les souteneurs du régime nous rabâchent à longueur de journée qu’il est désormais impossible de truquer des élections à Sunugaal. Soit. Mais à quel niveau ? Dans les urnes et le décompte des voix, peut-être pas. Toutefois, les législatives ont montré que le système de spoliation se situe en amont, avec des écueils à n’en plus finir pour accéder aux bureaux de vote, carte en main et exprimer son suffrage, démocratiquement. RV dans 11 mois.
Waa Ji
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