Le transport public, un vrai problème à Ndakaaru, aggravé par le manque de fluidité de la circulation, la surcharge des bus Tata, le saucissonnage des trajets par les «cars rapides», l’inconfort des «Ndiaga ndiaye», la vétusté des clandos et la tyrannie des chauffeurs de taxis «jaune-noir». Alors, le TER, le BRT, des solutions véritables ? Attendons de voir. En tout cas, le TER se fait désirer et refuse de s’offrir aux banlieusards languissants et des fois sevrés de ce vieux PTB. Alors, voilà que Niangal nous sert cette autre trouvaille en trois lettres : BRT. Un ligne de bus à voie réservée entre Petersen et Guédiawaye capables de prendre 150 personnes. On applaudit des deux mains, même s’il faut attendre 30 mois pour en profiter. Sauf que, contrairement au TER qui roule sur rail, le BRT va cohabiter sur la chaussée avec tous ces banabanas qui la squattent. Et puis, quel sort pour tous ces moyens de transport d’un autre âge ? Il serait vraiment incongru de laisser prospérer ces vieilleries et autres guimbardes polluantes et accidentogènes. Le BRT ne doit point être une simple greffe, mais un changement radical de conception des moyens de transport public urbain.
Waa Ji
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