La prochaine rentrée risque d’être mouvementée, tant les dossiers brûlants qui pointent à l’horizon du gouvernement sont nombreux et ardus. Et comme Niangal n’a pas encore décrété les vacances gouvernementales, il a tout intérêt à instaurer un comité de veille chargé d’éteindre les départs de feu qui s’annoncent. En plus des veilleurs de l’hivernage, en termes de lutte contre les inondations ou, faute de pluie, en termes de préservation du bétail. En tous cas, les râleurs se font déjà entendre, face aux obligations de la Tabaski qui taraudent Goorgoorlu. Malheureusement, nombre d’entreprises, du fait d’arriérés dus par l’Etat, tirent la langue. Pour dire que la tension est au summum dans certaines chaumières. 250 milliards réclamés par les BTP pour les chantiers de Prési dont nombre sont en souffrance. Et les 7365 milliards promis par le Groupe consultatif au Pse ? Bizarre quand même que l’euphorie du retour triomphal de Paname ait cédé la place à une mouise aussi criarde. Le paiement des salaires de la fonction publique, régulier et à date échue, ne cache-t-il donc pas une dèche que le régime refuse de reconnaître ? Qui vivra verra.
Waa Ji
Waa Ji