Le capitaliste étranger, contrairement à son homologue sunugaalien, se soucie très peu des intérêts du pays. Son business, c’est de faire du pognon fissa et de le rapatrier chez lui. On le lui concède. Mais, quand il se permet de faire dans la menace, alors que c’est dans des conditions léonines qu’il a bénéficié de concession, il est temps de mettre le holà. Avez-vous entendu le Directeur général de Senac SA ? Ce monsieur, dont la société exploite pour 30 ans une infrastructure dans la construction de laquelle sa contribution est subsidiaire, se permet de faire la leçon au chef de l’Etat, de lui indiquer comment gérer le pays. Parce que le contrat que Njomboor leur avait fait ne dispose pas d’une clause de révision, il ne faut pas y toucher, même si on se rend compte qu’il est bancal ? En tout cas, Niangal, pour avoir promis de réaménager les rapports de l’Etat avec le concessionnaire de l’autoroute à péage, doit faire preuve de fermeté. Sinon, les critiques d’une recolonisation par le pays de Marianne, vu les faveurs faites aux sociétés telles que Eiffage, Total, Auchan et autres, seraient plus que fondées. Ceux de Frapp/France Dégage l’attendent bien au tournant.
Waa Ji
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