Le peuple africain est un et la Coupe du monde football en cours en Russie le prouve, au moins par 2. Le Sénégal et ses Lions, puis le Nigeria et ses Super Eagles, ont réussi à factoriser l’unité africaine que nos chefs d’Etat n’arrivent pas à réaliser depuis soixante ans. Le sport est vraiment magique, car, de Dakar à Addis-Abeba, du Caire au Cap, tous supportent ces deux équipes qui les nourrissent de l’espoir d’une possible qualification en huitième de finale de la prestigieuse compétition. Les buts d’Ahmed Musa, hier, contre l’Islande, ont fait naître une bronca partout sur le continent. Les Aigles tunisiens peuvent faire vibrer autant aujourd’hui, face aux Diables rouges belges, agrandissant le cercle des espoirs africains. La magie du foot, c’est aussi cette équipe africaine de France, qui devrait, plus que le monte-en-l’air Mamadou Gassama, convaincre de l’innocuité du racisme. En tout cas, face aux Samouraïs Bleus, demain, les Lions devront encore se transcender pour continuer à faire rêver l’Afrique. Mais le revers de la médaille sportive, c’est certainement ces menaces qui planent sur le joueur colombien Sanchez.
Waa Ji
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