On n’aurait jamais cru que le Parti démocratique sénégalais finirait en mille morceaux, du moins du vivant de Njomboor. Mais, depuis 2012 et la perte du pouvoir, l’effritement ambiant alimenté par les transhumants alimentaires risque de céder la place à une dislocation, avec cette affaire de candidature à la présidentielle de février 2019. Nous croyions dur comme fer que le contentieux entre Me Madické Niang et le pape du Sopi n’était qu’un écran de fumée, destinée à entretenir la flamme de la mobilisation. Et jusque-là, rien de concret ne vient ébranler cette conviction. Les échanges épistolaires, qui ne sont pas encore terminés, animent un débat de principe que peuvent polluer des mercenaires de la plume. En tout cas, les prochains jours, les nuages devraient se dissiper et le soleil darder ses rayons sur la réalité crue. Et même si l’œuvre de contribution démocratique de Njomboor est impérissable, et que lui-même ne l’a jamais inscrite exclusivement dans le Pds, il ne serait pas indiqué de jeter le bébé avec l’eau du bain. Que les oiseaux de mauvais augure gardent donc leurs ailes bien pliées et que le Pds continue à vivre.
Waa Ji
Waa Ji