Entre ce que l’opinion réclame et ce qu’on lui sert, il y a comme une tentative de noyer le poisson, d’agiter des leurres afin de pousser Goorgoorlu à prendre des vessies pour des lanternes. Le Sunugaalien lambda, aujourd’hui, exige le respect de la loi et donc la publication immédiate des rapports 2017 et 2018 que l’Ofnac a déjà remis à Prési. Même si, par expérience, le sort fait à ses rapports n’augure d’aucune poursuite contre les contrevenants. Et c’est à ce propos qu’une autre exigence, portée cette-fois par l’Ums, veut l’émancipation du Procureur afin d’ordonner les enquêtes concernant tous ces épinglés des organes de contrôle. L’exigence, c’est aussi la libération de Guy Marius et tutti quanti. Mais, ce qu’on nous sert et qui ne nous agrée guère, c’est le tintamarre de tonneaux vides que renvoie la cuisine interne au parti beige-marron. L’armée mexicaine que chapeaute Niangal, n’ayant aucune visibilité sur les combats politiques à mener, se délite forcément en factions, en attendant les dissidences prochaines, lorsque les masques tomberont. En tout cas, en politique, quand les perspectives sont oblitérées, les chemins de traverse deviennent l’option.
Waa Ji
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