L’adage «jamais deux sans trois» augure d’une série de malheurs ou de bonheurs. Mais, en cette année 2019, par deux fois, des équipes nationales de foot, des U23 et des U17, ont trébuché sur le chemin de la consécration que le peuple sunugaalien espère depuis quelque 60 ans, en vain. Remporter enfin une Coupe d’Afrique des nations. Et sans jouer les oiseaux de mauvais augure, il est difficile de ne pas penser aux Lions du coach Aliou Cissé, premiers d’Afrique et 23es mondiaux, selon la Fifa, qui doivent aller, encore une fois, à la conquête du titre en Égypte, en juin prochain. Les mêmes causes produisant les mêmes effets -autre adage-, il est donné de croire que cette équipée des bords du Nil pourrait également être un flop. La raison est que, en vérité, on adopte la politique de l’autruche (qui enfonce la tête dans le sable pour ne pas voir le danger), au lieu de prendre le taureau par les cornes (pour le terrasser). Et tôt ou tard, il va falloir s’y mettre. Le faire avant une troisième désillusion serait, croyons-le, bénéfique, en bien situant les responsabilités des déboires des U23 et des U17.
Waa Ji
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