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Le Sunugaal s’active à rétablir son leadership en Afrique, après des déconvenues subies sur le continent, à l’instar de l’affaire de l’ancien ministre Abdoulaye Bathily, recalé dans la course à la tête de la commission de l’Union africaine. En tous cas, un redressement salutaire est enclenché. L’ancien boss de la diplomatie, Mankeur, drive avec dextérité la mission onusienne en Centrafrique et Sunugaal prendra la présidence tournante de l’UA cette année. Pour sa part, Dalton, même si on soupçonne qu’il soit coaché par son pote Macron, assure bien dans les instances où se discutent les affaires de la planète. A preuve, la dernière tribune cosignée avec…Macron, Merkel, Guterres, Michel et Von Der Leyen sur la Coopération multilatérale et le redressement mondial. Rien à dire. Sauf que Niangal a aussitôt jeté du sable sur cette belle œuvre d’utilité publique. Car qu’est-ce qu’il peut bien aller faire chez Sassou Nguesso ? Ce dernier a fini par s’identifier au pouvoir dans son pays, tant et si bien qu’il ne se gêne pas à donner son nom à une université. Il est certes difficile de ne pas fricoter avec les potentats africains, mais il faut soigner ses fréquentations et mieux polir son image.
Waa Ji