Ce jour marquera une nouvelle étape dans l’élargissement du fossé béant séparant les deux camps de la classe politique qui, loin de se regarder en chiens de faïence, se vouent mutuellement aux gémonies, sous le regard dépité de Goorgoorlu, Diek et leur progéniture. Et malheureusement, c’est à la justice que revient le mauvais rôle, celui d’accentuer la fracture, à travers les dossiers à vider de deux challengers potentiels de Niangal, les plus susceptibles de le conduire à Canossa lors de la présidentielle de février prochain. Khaf, Diawrigne de Ndakaaru, saura si sa condamnation à 5 ans d’emprisonnement dans l’affaire de la caisse d’avance est confirmée ou infirmée, partiellement ou totalement, ou s’il doit aller jusqu’à la cassation. Dans le même temps, Wade-fils, depuis son exil doré de Doha, saura le sort fait par la Cour suprême à sa réclamation contre le refus de valider son inscription sur les listes électorales. Dans les deux cas, l’espoir est ténu d’un verdict favorable, tant est forte la suspicion portée sur les juges. Bizarre quand même que la justice ait besoin d’être protégée des citoyens, fussent-ils de politiques. Haro sur le baudet !
Waa Ji
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