«Cars rapides» et «Ndiaga Ndiaye», ces moyens de transport populaires, font partie du décor de Ndakaaru, comme il en existe de semblables dans toutes les capitales africaines. Particulièrement le «car rapide», dont l’histoire reste liée à celle de la capitale où il a pris toutes les couleurs et arpenté tous les circuits. Mais, il faut quand même progresser. Et le programme de renouvellement du parc engagé depuis 2005 avec Njomboor peine à prendre réellement forme. Car, si théoriquement quelque 2050 de ces guimbardes ont été retirées de la circulation et remplacées par des minibus Tata, elles sont comme les chats, puisqu’elles ressuscitent, retapées à neuf et remises dans le circuit. Et comme de nouvelles licences ne sont pas délivrées, il est difficile de croire que c’est le reliquat de 400 unités à réformer qui circule à Ndakaaru. En tout cas, tout en gardant quelques spécimens de «car rapide» comme pièces de musée, il faudra forcément faire la place aux nouveaux joujoux de Niangal, BRT et TER, pour entrer dans la modernité. Et pour cela, il faudra oser le coup de balai, mais également ajuster les nouveaux moyens de transport aux poches trouées de Goorgoorlu.
Waa Ji
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