Depuis la tuerie de Boffa Bayotte, en janvier dernier, qui avait vu la mort de 14 bucherons, exécutés par des hommes armés dont le Mfdc n’a pas voulu, c’est le flou dans la situation en Casamance où l’accalmie tacite était de fait rompue. Réagissant, l’armée avait ratissé large pour arrêter les coupables et, finalement, 22 personnes avaient été interpellées. La seule conséquence de ces évènements, c’était malheureusement la reprise des braquages et exactions dans le Sud. Le constat étant que l’armée n’avait pas réussi son opération de nettoyage, mais aussi que les négociations de paix, sans être officiellement suspendues, restaient dans un flou artistiquement entretenu. C’est pourquoi, aujourd’hui, au moment où un confrère annonçait des accrochages meurtriers entre soldats et rebelles, démentis par le maire de la localité, à la place de la Dirpa restée muette, le Groupe de réflexion pour la paix en Casamance se faisait inviter, par une faction du Mfdc, à des rencontres inter Mfdc en vue de négociations avec le gouvernement. Y a-t-il des jusqu’au-boutistes chez les irrédentistes ? On attend la réponse, jusqu’au prochain braquage.
Waa Ji
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