Mais, dites donc, où est passé Njomboor ? Façon de parler, puisque l’on sait qu’il est toujours calfeutré au Terrou bi, s’il n’est pas rentré en catimini. Hé oui, on peut bien dire qu’il n’est pas encore rentré à Paname, du côté de Versailles. Car Gorgui est bien devenu un SDF sur la terre de ses ancêtres, Sunugaal, dont il a conduit les destinées pendant 12 bonnes années, après être resté 26 ans durant sur le bord du chemin menant au palais. Au crépuscule de sa vie, ce grand contributeur à l’évolution de la démocratie sunugaalienne méritait mieux que cette trajectoire périclitante que lui et son parti, le Parti démocratique sénégalais, sont en train de prendre. Le dernier baroud conduit par le vieux briscard, à la veille de la présidentielle, a pris les allures de l’entente de Mogadiscio, quand il convenait avec Senghor de la création de son parti de contribution en 1974. Cette fois, la manœuvre devra bénéficier à son fils, qui a besoin d’être absous pour renaître. A quel prix ? Ce sera sans doute sur la dépouille du Pds, démembré et dispersé aux quatre vents. On n’aura point attendu la disparition du géniteur. La fin d’un cycle.
Waa Ji
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