En cette journée mondiale de la liberté de la presse célébrée hier, les maux intérieurs et extérieurs ont été étalés à la devanture du ministère de la Communication. Ce par les patrons de presse et leurs employés, journalistes et autres techniciens. Voilà le seul secteur où patrons et employés battent le macadam ensemble, pour ne plus subir la violence verbale ou physique, aussi bien des forces de l’ordre que des forces obscures. C’est également ensemble que toute la corporation demande à l’Etat de bien rétribuer le service public rendu par la presse, par la prise de tous les décrets relatifs au nouveau code, particulièrement le texte réorganisant la publicité. Mais, un face-à-face entre employés et employeurs est inévitable, quand des reporters vivent la galère dans des rédactions, sont dans la précarité, mal rémunérés ou trainant des arriérés. En tout cas, l’exception est là, même si une hirondelle ne fait pas le printemps. A «Les Echos », on a certes eu à subir la violence extérieure, mais la paix intérieure est totale, sans tache aucune. Ni du point de vue des salaires, qui depuis l’origine tombent avant échéance, ni du point de vue du climat social qui est des plus sereins. Touchons du bois.
Waa Ji
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