Entre insuffisances et abus, les libertés et la justice balancent au Sunugaal, par les temps qui courent. Les restrictions appliquées aux libertés de marche et de manifestation en général, dont se plaignent souvent les politiques, étant désormais pondérées par le dialogue national pratiqué par nombre d’entre eux, ce sont les libertés d’expression et d’opinion qui prennent le maquis. Puisque le garde des Sceaux se promet de réprimer leurs dérapages et d’envoyer au gnouf tous ceux qui franchiraient le Rubicon de la décence. Dont acte. Sauf que l’enseigne de la justice ne clignote pas vert pour tout le monde. Car, si Adama en a trop dit, Guy n’a rien dit qu’on n’ait déjà dit et n’a pas dit ce qu’on lui fait dire. Et ainsi, on souffle le chaud et le froid sur les activistes. Alors que nombre d’autres Sunugaaliens, à l’abri sous les lambris et dans les allées du pouvoir, en ont sorti des énormités sans coup férir. Tout cela pour dire qu’au moment où les enjeux électoraux sont sous le boisseau et que les enjeux économiques sont au-devant de la scène, les lanceurs d’alerte, les activistes de tout bord deviennent cibles de choix d’une répression tous azimuts. Brrr !
Waa Ji
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