Nul n’est prophète en son pays. Ce dicton sied bien à Prési, même s’il arrive des fois qu’en plus d’être vilipendé au Sunugaal, il soit aussi conspué par ses concitoyens de la diaspora dans ses pérégrinations à travers la planète. Néanmoins, il est souvent convié à la table des grands de ce monde, n’en déplaise à ses pourfendeurs, et c’est pour porter la voix du continent, sur des sujets d’importance. Si nous évoquons cet aspect de la charge de chef de l’Etat porté par Niangal, c’est parce qu’il s’est une fois encore distingué et sur un sujet des plus brûlants, celui de l’accès au vaccin contre le Covid-19. L’Afrique, comme dans beaucoup de domaines, est à la traine dans la campagne mondiale de vaccination pour lutter contre la pandémie. Et même si le continent est des moins touchés, la faiblesse de son taux vaccinal a été mise en exergue par Prési auprès des Européens afin que ceux qui détiennent la propriété intellectuelle de ces vaccins en fassent un partage démocratique pour que nos labos, Pasteur en tête, puissent les dupliquer en Afrique. Bravo donc à Dalton, puisque sa voix semble avoir été audible. Faute d’un vaccin africain, une délocalisation est la bienvenue.
Waa Ji
Waa Ji