Plus les cartes sont brouillées, plus est ardue la capacité à tirer la bonne. Et aujourd’hui, dans ce pays appelé Sunugaal, il faut savoir bien jouer à la courte paille pour élucider le mystère qui entoure certains gros dossiers. D’autant que le «Fast-Track» ressassé en leitmotiv s’est mué en enlisement. Le TER n’est pas loin d’être à terre aujourd’hui et à force de l’attendre, comme dans «le train sifflera trois fois», ce western d’autrefois, on a fini par perdre les repères de sa mise sur rail. La mélasse est si épaisse que ce n’est ni le Mountaga de l’Apix, ni Youm des Infrastructures et Transports qui se charge d’éclairer notre lanterne. Mais le déménageur, champion du désencombrement, qui vient faire dans les urbanités, afin de nous annoncer que le rendez-vous avec le TER, c’est encore raté. A la revoyure, à l’année prochaine, donc. Autre bouteille d’encre, celle entre les mains de nos vaillants dépités, à propos de cette dette mahousse de Sunugaal. 8000 milliards, impressionnant, question de manger son blé en herbe. Au lieu de réclamer chacun ses 400.000 à propos du pactole pétrolier, ne devrait-on user de cette somme pour remettre nos caisses à flot ?
Waa Ji
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