En négligeant la bataille de l’opinion et en se concentrant à limiter les sphères d’évolution de l’opposition et, pis, de la société civile, le régime de Niangal a eu évidemment tout faux. Ses communicants, qui se sont mis en ordre de bataille, se mobilisant pour dérouler un programme de «containment» de la désinformation et de l’intox, armes favorites, à les en croire, des opposants, ne se sont-ils pas trompés de cible ? Deux fers de lance sont pointés vers les contempteurs de Prési, la Cellule de Com de Bby et la Convention des cadres républicains, avec de gros risques que ces armées mexicaines se marchent sur les pieds. Et d’une manière générale, tout ce beau monde pense qu’on n’a pas besoin de convaincre et que les réalisations, les programmes parlent d’eux-mêmes. Or, entre le Ter, Diamniadio, Ila Touba, d’une part, le Pudc, les bourses familiales, la Cmu ou la Der, d’autre part, la majorité des Sunugaaliens sont loin de trouver leur compte. Le mal-être ambiant, c’est dû plutôt au parti avant la patrie, à la rupture esquissée mais sans suite, à la reconduction des mêmes tares et à la recolonisation. Plus qu’un bilan, c’est à cela qu’il faut s’apprêter à répondre.
Waa Ji
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