Le vent de bonne gouvernance qui souffle sur Sunugaal par les temps qui courent est-il alizé, harmattan ou blizzard ? En tout cas, il s’est levé sans crier gare, à l’approche de cette rencontre de restitution du rapport d’évaluation du Sunugaal devant le Maep. Prési qui rappelle en Conseil des ministres la création de l’Ofnac et de la Centif, sans plus. La Cour des comptes qui se décide à lui présenter d’un coup 3 rapports annuels 2015, 2016, 1017 et dont le président tient conférence de presse demain. Voilà bien des jalons qui détonnent avec ce à quoi les Sunugaaliens étaient habitués jusque-là. C’est qu’au-delà de la présence du Maep dans nos murs, la raison des rétentions de rapports de contrôle est devenue caduque, dès lors que l’élection présidentielle est derrière nous. Alors, avec les remous au sein du parti de Niangal, ainsi que les têtes qui dépassent çà et là, essayant de se mettre au soleil, le risque est gros d’une répression sélective, avec comme prétexte ces dits rapports. «Je serai toujours guidé par le souci de transparence et de responsabilité, dans la gestion vertueuse des affaires publiques», professait Niangal, il y a longtemps. Qu’en reste-il ?
Waa Ji
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