Les autorités se préoccupent de la propagation du coronavirus et de sa maitrise, particulièrement à Ndakaaru. Elles débitent chaque jour des situations qui se suivent et se ressemblent. En ce qu’elles nous apprennent nos maux. Les Sunugaaliens, anesthésiés, les écoutent désormais d’une oreille distraite, piaffant d’impatience de se voir libérés de ces brides inutiles. Hé oui, ne s’entendant plus rappeler à l’ordre, Goorgoorlu se laisse aller, baissant une garde qu’on avait levée pour lui, à son corps défendant. Et depuis que Prési, contraint et forcé, a relâché l’étreinte, on n’est pas très loin de l’hallali. Voyez ce qui s’est passé hier, avec ces transporteurs que l’immobilisme a fini par transformer en ours encagés. A Touba, Thiès et tutti quanti, ils ont arpenté le pavé faute d’y faire rouler leurs tacots. Réclamant à tue-tête la levée de cette mesure devenue incongruité. Le couvre-feu, c’est pour eux un éteignoir du feu qui fait bouillir la marmite à la maison. Que Niangal leur prête donc oreille et accélère ce qu’il hésite encore à faire : lever l’état d’urgence et le couvre-feu. A la place, ramener le combat au sein des communautés, centré sur les districts.
Waa Ji
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