Il n’y en a eu hier que pour Njomboor qui, par son irruption dans la campagne électorale, a éclipsé les cinq candidats en lice pour le fauteuil présidentiel. Et comme l’accueil réservé au pape du Sopi a été populaire et massif, preuve de l’attachement des Sunugaaliens au personnage, il y a bien à craindre de ce que réservent les jours à venir. Ce, pour ce que le leader du Pds projette à l’encontre du scrutin du 24 février, mais également des menaces répressives brandies par le pouvoir. La confrontation semblant donc inévitable, il reste à savoir lequel des deux protagonistes tirera la première salve. Le régime de Niangal franchira-t-il le Rubicon de désacraliser la personne de l’ancien Président, l’interpellant ou l’assignant à résidence, sous prétexte de l’appel à la sédition qu’il a lancé, hier, aux jeunes ? D’un autre que Njomboor, cette invite à brûler cartes et bulletins de vote aurait induit une prompte réaction du maître des poursuites. Mais, craignant bien l’effet boomerang, le pouvoir réfléchira à deux fois avant de risquer l’aventure. Mais, au fond, toute perturbation du scrutin à venir, loin de desservir le sortant, le confortera à son poste, pour une rallonge jusqu’à….
Waa Ji
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