Nous ne savions si bien dire à propos des risques d’emballement de la machine sunugaalienne, avec ces soubresauts intermittents sur le chemin cahoteux de notre murissement démocratique. En effet, Prési, pour montrer et démontrer que lui et ses ouailles sont bien dans le temps de l’action, revenant donc de sa tournée économique, durcit l’arsenal répressif pour doucher les ardeurs des plus teigneux de ses contempteurs. Lesquels, à l’aune de la récente célébration du 23 juin, s’étaient montrés un cran au-dessus de ceux de son camp. Alors, pour aussitôt reprendre la main, le voilà qui, sans crier gare, assaisonne à l’ail et au piment les codes pénal et de procédure pénale. Et le vilain mot est lâché : terrorisme. Pour comprendre que le régime du ci-devant Dalton a été réellement terrorisé par les événements de mars dernier et ne veut plus les souffrir une nouvelle fois. D’où cet additif, ce bouillon dans l’arsenal judiciaire qui va l’épicer un tantinet. Au moment où nos chères épouses, nos mamans et nos sœurs, elles, vont devoir emprunter le chemin inverse et moins assaisonner nos repas, le cube se mettant brusquement à flamber sous le poids des taxes. Tant mieux.
Waa Ji
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