La perspective d’un vaccin contre le Covid-19 ne doit point nous pousser à lever les barrières et à nous congratuler collé-serré. Mais elle ne doit non plus nous inciter à cultiver les germes de la propagation du virus en espérant mieux le tuer. Pour dire simplement que les mesures actuellement exécutées dans le cadre de l’état d’urgence et du couvre-feu constituent le pire des bouillons de culture, dans la mesure où chacune d’elles contribue un tant soit peu à l’aggravation du mal plus qu’à sa limitation. Le couvre-feu devient un moment de partage de germes dans les maisons où la promiscuité est une règle admise. Et pendant la journée, la circulation des personnes entraine la dissémination assurée à travers ces moyens de transport loin de respecter les limites fixées. Tout cela se reflétant bien dans les comptes rendus du ministère de la Santé où le constat est une montée en flèche du taux de contamination et un niveau constant des décès. Alors, disons que l’erreur est là, visible. Donnons de l’air aux Sunugaaliens et mettons fin à ces rassemblements de la course contre la montre, en aménageant les horaires de travail et en relevant l’heure du couvre-feu.
Waa Ji
Waa Ji