De la bonne graine, nos Lionceaux du basket, qui sont tombés les armes à la main, avant-hier, face au pays organisateur de l’Afrobasket U18, à Bamako. Dans leur viseur, désormais, le prochain championnat du monde U19, antichambre de la crème de la balle orange. Mais, de la bonne graine, il faut la protéger afin qu’au moment des semailles, elle puisse produire avec un rendement optimum. Ces jeunes garçons, dont la moyenne d’âge est de 17 ans, sont l’avenir de notre basket qui, malheureusement, n’arrive plus à se hisser sur le toit du continent chez les Lions A. Et pour cause. Plus que d’autres sports collectifs, le basket exige une organisation sans faille, afin de performer. Or, à voir ce qui se passe, aujourd’hui, dans le groupe coaché par «Adidas», il est difficile d’espérer de bons résultats au Nigeria, dans ce second tour des éliminatoires du Mondial, à partir du 16 septembre. La préparation des Lions se déroule de la pire des manières, pour le moment, à une dizaine de jours de la compète. 7 joueurs présents sur 14 convoqués, site d’hébergement inconnu, Fédération et ministère muets, coach désemparé. Le sport de haut niveau a ses exigences, or, après le foot, c’est le désert.
Waa Ji
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