Le coronavirus mène la danse depuis un an à travers le vaste monde, imposant le tempo et battant la mesure à sa guise. Toutes les tentatives de contretemps n’ont jusqu’à présent donné aucun résultat probant. Même que les vaccins en cours d’inoculation présentent quelques failles. Chez nous au Sunugaal, en attendant notre tour pour la piqure, on essaie de gérer la deuxième vague qui se montre plus teigneuse. Et en plus de prendre pied sur l’ensemble du pays, le virus est entré, comble de tout, dans les classes. Même si ce ne sont que deux écoles qui signalent des cas, l’on devine bien que c’est l’arbre qui cache la forêt, d’autant que les experts ne cessent de seriner que des jeunes sont maintenant terrassés par le Covid. Dalton disait à qui voulait l’entendre que Sunugaal ne pourrait économiquement survivre à une seconde vague, mais la question, aujourd’hui, est si l’école pourra digérer une seconde année grise. Car, si l’année scolaire est une fois encore interrompue, nombre d’élèves sans moyens de suivre le téléenseignement vont passer à la trappe. Alors, que les autorités y réfléchissent bien avant d’anticiper un arrêt des cours qui serait des plus préjudiciables.
Waa Ji
Waa Ji