Alors qu’on est sur le point de boucler la première semaine du Ramadan, l’ancien homme fort de Ndjamena Hissein Habré s’est vu refuser sa demande de permission, afin d’alléger les affres carcérales en ce mois béni. La justice s’est montrée intransigeante, même si à pareille époque, l’année dernière, elle avait donné du mou à la rigueur pénitentiaire du prisonnier international. Son successeur à la tête du Tchad, sur qui il rejette la responsabilité de tous ses maux, a du mouron à se faire, puisque en bute à une rébellion active dont l’évolution est peu prévisible. Pour dire que le Ramadan n’est pas vécu pareillement par tous, particulièrement chez les Sunugaaliens. Ceux de Ndakaaru sont pépères, avec un climat des plus doux, alors que ceux de l’hinterland subissent une canicule qui rend leur jeûne certainement mieux rétribué. Mais s’il y a quelqu’un qui va compter les jours, c’est bien l’ancien président de l’IAAF, Lamine Diack, pressé de retrouver la chaleur du cocon familial, après 6 ans d’éloignement et de résidence forcée à Tugal. Merci encore au Jaraaf qui, reconnaissant, va casquer la caution pour le retour au pays natal de Diack père. Diack fils va-t-il migrer vite fait ?
Waa Ji
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