Deux bonnes semaines. C’est le délai que le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) donne apparemment au gouvernement pour se décider sérieusement à satisfaire leurs revendications, qui en fait ne sont qu’une exigence au respect des engagements pris depuis 2014. A contrario, durant 72 heures, les mardi 20 mercredi 21 et jeudi 22 février, les malades vont souffrir le martyre, délaissés qu’ils seront par les blouses blanches. Gravissime, car même les urgences seront touchées, puisque le service minimum sera concentré en quelques lieux. Attention donc, le gouvernement doit réagir et fissa, afin que cette menace ne soit pas mise à exécution. Le coup de semonce qui avait été donné par les médecins, du 30 janvier au 1er février, n’a pas semblé être perçu par le pouvoir, dont l’inertie est dénoncée par le Sames. Que dans d’autres secteurs, on puisse user de la politique du pourrissement, soit, mais il n’est pas soutenable de jouer avec la vie des citoyens, surtout ceux-là qui n’ont pas les moyens de se rendre dans une clinique privée. Donc le compte à rebours est lancé, pour que l’Etat invite rapidement le Sames à des négociations sérieuses.
Waa Ji
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