Les populations ayant rejeté l’option de toute confrontation massive avec des forces de l’ordre présentes partout, suréquipées et prêtes à en découdre, l’opposition, dont les candidats à la présidentielle se sont regroupés en un collectif hétéroclite, a décidé de jouer sur plusieurs tableaux. Car, faute d’avoir un général de la trempe et du charisme d’Oscar, capable d’haranguer les troupes, l’armée mexicaine des opposants tire dans tous les sens. Battant vaille que vaille campagne pour certains, continuant à appeler les populations à la mobilisation, invitant les chancelleries à corser les mesures coercitives, les opposants scrutent le Conseil constitutionnel et le sort que cette juridiction va réserver à leur recours contre le décret d’abrogation de la convocation du corps électoral et la loi dérogatoire sur l’article 31. Avec certainement un grand espoir de voir les sept sages, après qu’on les a trainés dans la gadoue, se rebiffer et restaurer l’ordre constitutionnel en rejetant ces mesures qui suspendent le processus électoral. En attendant, que le brouillard se dissipe, l’on se questionne sur l’état du gouvernement, de son chef et de ce que compte en faire Prési. Et que pense-t-on de tout cela du côté de Cap Manuel ?
Waa Ji