La communauté LGBT regroupant les lesbiennes, les gays, les bisexuels et les transgenres du monde entier n’a pas du tout apprécié l’arrestation des deux homosexuels à Liberté 4 et la condamnation d’un autre homosexuel qui avait drogué et violé son collègue. En effet, via un communiqué que la communauté internationale des LGBT, la section Afrique et l’association Arc en ciel au Sénégal ont réagi en saisissant Human Right Watch et Amnesty International. Selon eux, la répression de leurs membres est une réponse à ceux qui ont taxé le gouvernement sénégalais d’être pro homosexuel.
S’il y a une association qui pompe l’air au Sénégal et à Macky Sall, c’est bien la communauté internationale des lesbiennes, gays, bisexuels, trans et intersexuels regroupés au sein de LGBT. En effet, elle a encore saisi Amnesty international pour dénoncer l’arrestation des deux hommes et des femmes à Liberté 4. Dans un communiqué signé par PanAfrica Ilga, qui est la région africaine de l'Association internationale des lesbiennes, gays, bisexuels, trans et intersexuels (ILGA), le gouvernement du Sénégal et les futurs candidats à l’élection présidentielle sont indexés comme les principaux acteurs des répressions subies par les homosexuels. «A l’approche des élections au Sénégal, les partis prennent position contre la communauté LGBTIQ en arrêtant des membres de la communauté», a écrit PanAfrica Ilga dans un communiqué mensonger. Face à ces arrestations, la communauté LGBT soupçonne les candidats de mettre en avant cette politique sachant qu’une partie de la population sénégalaise ne tolère pas les actes contre-nature. «Les candidats et le gouvernement sénégalais doivent être tenus pour responsables de leur position homophobe et des violations des droits de l’homme commises en tant que plate-forme électorale. Nous sommes solidaires de nos camarades sénégalais», a déclaré le groupe.
Les gays et lesbiennes sénégalais regroupés au sein de «Arc en ciel» s’y mettent
Le PanAfrica a fait ampliation de ce communiqué à Human Right Watch et Amnesty International. D’ailleurs, au Sénégal, bien que discrets, les gays et lesbiennes regroupés au sein de «Arc en ciel» se sont aussi fendus d’un post via les réseaux sociaux pour déplorer la situation. «A l’approche des élections présidentielles, la chasse aux minorités sexuelles commence, parce que le gouvernement se prépare à répondre à ceux qui les qualifient de homosexuels», écrit le groupe sur Facebook. Le groupe sénégalais LGBTI Arc en ciel a déclaré que les jeunes LGBTI avaient besoin de formation pour faire face à la répression. En plus, ajoute le groupe Arc en ciel, «les jeunes ont vraiment besoin de formations et d'appui pour faire face à ces menaces».
PanAfrica revient à la charge pour dire qu’avec l'approche des élections présidentielles, la traque des minorités sexuelles a débuté, car le gouvernement se prépare à répondre à ceux qui les taxent d'être pro homosexuels, comme c’était le cas lors du référendum de 2016.
Samba THIAM