Membre du Cadre de concertation des citoyens pour la préservation et la sauvegarde des droits des femmes et des filles au Sénégal, Anta Babacar Ngom s’est dit victime de moqueries tout le temps de la précampagne. «J’ai entendu des tas de moqueries, comme Anta Thiouth, Anta poussin, mais cela ne m’affecte en rien… Au contraire, je suis devenue plus brave, courageuse et surtout résiliente», laisse-t-elle entendre.
Malgré tout ce qu’elle a subi dans l’arène politique, au milieu des hommes, Anta Babacar Ngom invite les femmes à s’engager en politique. Un engagement assumé, pas derrière un homme, mais en mettant en place sa propre formation politique. «Chacun à sa manière de faire de la politique. Il faut se battre pour s’imposer dans les instances dirigeantes et ne pas vivre dans l’espoir que celui qui est à la tête du pays vous nomme pour un poste. Cela m’insupporte», dit-elle. «Moi Anta Babacar Ngom, je fais partie du Cadre de concertation, je veux que ce soit clair. Il ne faut pas que des gens se servent de ma candidature comme moyen pour diviser ou pour mettre en mal les femmes, je ne l’accepterai pas. Notre combat va au-delà de ça. Aujourd’hui, je me présente comme étant Anta Babacar, femme politique assumée et affirmée. Nous sommes toujours sur cette lancée. Je peux me permettre d’affirmer que c’est moi Anta Babacar qui devait être la présidente de la République. J’y suis toujours, j’y crois en mon for intérieur. Ce n’est qu’un combat décalé et si Dieu le veut, j’y arriverai»
Anta Ngom d’avertir. «J’ai entendu des tas de moqueries, comme Anta Thiouth, Anta poussin, mais cela ne m’affecte en rien… Au contraire, je suis devenue plus brave, courageuse et surtout résiliente», laisse-t-elle entendre.
BMS