
Nous sommes à moins de quinze jours de la Tabaski et les points de vente de moutons qu’on avait l'habitude de voir à pareil moment presque partout à Dakar sont quasi inexistants. Pour Amadou Ba, Premier ministre et ministre de l’Elevage, qui tient quand même à rassurer les Dakarois, la situation est sous contrôle, la demande en moutons sera largement satisfaite.
Il n’y a pas à s’inquiéter, les moutons seront bien disponibles à Dakar. C’est l’assurance du Premier ministre, malgré qu'il n’y en ait pas encore dans la capitale sénégalaise. Amadou Ba, Premier ministre et ministre de l’Elevage, estime que la situation est sous contrôle. A l'en croire, c’est courant de voir les éleveurs arriver à Dakar durant la dernière semaine avant la Tabaski. «Je puis vous dire que depuis ce week-end, il n’y a pas moins de 4000 moutons qui entrent à Dakar chaque jour», annonce le Premier ministre et ministre de l’Elevage.
A l’en croire, la situation devrait se normaliser dans les prochains jours, d’autant qu’on a une situation excédentaire au niveau national. «Le gouvernement, plus précisément au ministère de l’Elevage, nous sommes en train de travailler à une correcte répartition des montons sur l’ensemble des marchés», renseigne-t-il avant d’affirmer qu’à Dakar, la demande tourne autour de 300.000 moutons.
«Si le prix de l’oignon et de la pomme de terre continue de flamber, nous ouvrirons le marché à l’importation»
Abdou Karim Fofana s’est prononcé, en tant que ministre du Commerce, sur la flambée du prix de l’oignon et de la pomme de terre, deux produits tout aussi déterminants que le mouton. Pour M. Fofana, on note qu’à chaque veille de fête, il y a des problèmes d’approvisionnement sur l’oignon et la pomme de terre dont les prix flambent. Pourtant, cette année, le Sénégal a connu une situation très particulière pour l’oignon, avec une bonne campagne horticole. Mais, puisque sur le marché international, les prix de l'oignon sont très élevés, il y a eu beaucoup d’exportations. «Nous sommes en train de surveiller le marché ; j’en profite d’ailleurs pour lancer un appel à nos concitoyens de Ngomène qui ont un gros stock d’oignon et pourtant on note une augmentation d’environ 500 francs de jour en jour sur le prix du sac. Si cela continue, nous ouvrirons le marché à l’importation pour créer une régulation et faire en sorte que cette fausse inflation soir réglée. En un mois, le prix du kilo de l’oignon est passé de 300 à 500», prévient-il.
Nd. Kh. D.