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Lundi 14 Juillet
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14 ANS APRÈS LE SOULÈVEMENT POPULAIRE DU 23 JUIN 2011 : Me El Hadji Diouf, député en son temps, raconte le film au sein de l’Assemblée nationale



14 ANS APRÈS LE SOULÈVEMENT POPULAIRE DU 23 JUIN 2011 : Me El Hadji Diouf, député en son temps, raconte le film au sein de l’Assemblée nationale

 
 
 
Le 23 juin 2011, le peuple sénégalais faisait barrage à un projet de loi perçu comme une dérive monarchique. En ce 23 juin 2025, le souvenir de cette journée historique est ravivé à travers panels et témoignages. Au cœur de cette commémoration, Me El Hadji Diouf, figure historique et centrale de cette séquence politique, revient sur les coulisses d’une résistance parlementaire décisive.
 
 
 
Quatorze ans après le soulèvement du 23 juin 2011, le souvenir de cette date charnière de l’histoire démocratique du Sénégal reste vif. À Dakar, la salle qui abrite le premier panel commémoratif vibre de souvenirs et d’enseignements. L’initiative, portée par le mouvement Y’en a marre, réunit d’anciens acteurs majeurs de l’époque. Parmi eux, Me El Hadji Diouf, alors député du groupe parlementaire majoritaire, s’est longuement exprimé sur les dessous de cette journée inoubliable.
Le thème du panel donne le ton : «Sommes-nous réellement en train de nous réconcilier avec nos institutions ?» Aux côtés de Aminata Mimi Touré et du politologue Maurice Soudieck Ndione, Me Diouf a partagé un récit vif, teinté d’émotion. Pour lui, le 23 juin 2011 reste l’incarnation d’une vraie lutte patriotique : «c’est le peuple qui a sauvé la démocratie. Mais moi, j’ai sauvé la nation en bloquant le vote de cette loi au sein même de l’Assemblée nationale.»
Son récit lève le voile sur les manœuvres internes ayant précédé le jour fatidique. Il rappelle avoir été l’un des deux seuls députés du camp présidentiel à s’opposer au fameux «quart bloquant», un dispositif qui, en modifiant la Constitution, aurait permis au président sortant, Abdoulaye Wade, d’être réélu avec seulement 25% des voix dès le premier tour, en s’adjoignant un vice-président élu sur le même ticket. «J’ai retardé volontairement les débats pour permettre à la rue de se faire entendre», confie-t-il, avec une fierté non dissimulée. Au même moment, dehors, la tension montait. Les jeunes du mouvement Y’en a marre, vêtus de noir, prenaient la tête d’une mobilisation inédite. Cheikh Bamba Dièye s’attachait symboliquement au portail de l’Assemblée, tandis que d’autres figures de l’opposition, Macky Sall, Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Amath Dansokho rejoignaient la foule.
Dans l’hémicycle, Me Diouf raconte avoir enchaîné motion sur motion, jouant la montre pour permettre à la contestation populaire de gagner du terrain : «pendant que je parlais, Dakar s’embrasait. Les jeunes prenaient le dessus sur les forces de l’ordre, les députés commençaient à paniquer». C’est dans cette atmosphère de chaos maîtrisé que le projet de loi fut finalement retiré. Un fait rare, selon le juriste : «une loi constitutionnelle, une fois devant l’Assemblée, n’est presque jamais retirée. Là, c’était une reddition.» Il raconte même les violences verbales et physiques planifiées contre lui, notamment par Doudou Wade, chef du groupe parlementaire Sopi, qui aurait tenté de pousser Famara Senghor à l’agresser lors d’une réunion interne.
 
Baye Modou SARR
 
 
 
 
 
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