Pour une fois, le Sénégal va organiser la 25e édition de la finale du championnat handibasket. Malgré de maigres moyens, le monde du handisport sera à l'œuvre aujourd’hui au stadium Marius Ndiaye. Relégués au second plan, malgré les performances de haut niveau du handisport, Santi Agne appelle toutes les forces vives à soutenir le sport personnalisé.
Aujourd’hui, le monde du handisport sera à l’honneur au stadium Marius Ndiaye avec la finale de la 25e édition de la finale du championnat handibasket. «Nous allons organiser la 25e édition de la finale du championnat handibasket. C’est un exploit et un record en Afrique, parce qu’il n’y a pas de championnat handibasket en Afrique, mais il existe des tournois», s’est réjoui Santi Agne. Qui poursuit : «le Sénégal est un pays de basket aussi bien pour les valides que pour les handicapés. Nous avons exactement calqué la structuration du handisport sur la structuration du sport tel que défini par les textes». Seulement, Santi Agne n’a pas manqué de souligner les difficultés rencontrées par le handisport. «Une fédération comme handisport est prise en charge quand elle va dans des compétitions internationales mais quand il s’agit d’activité nationale, c’est au Cnp de se prendre en charge. Nous n’avons pas de subvention régulière, encore moins de recettes au guichet, donc il nous appartient de chercher les soutiens et la fondation du Port autonome de Dakar, sans laquelle cette finale serait compromise, nous a soutenus. Elle envisage avec nous un protocole à moyen terme pour nous préparer pour les jeux paralympiques».
Pour la finale, «il y aura les meilleures équipes de handisport. En troisième et quatrième place, l’équipe de Mbour et celle de Thiès. Et en deuxième, une finale qui n’est pas inédite, puisque c’est les mêmes qui se rencontrent depuis 5 ans ; c’est l’équipe du Plateau et celle de Pikine Basket Club». Pour finir, Santi Agne a lancé un appel au public pour qu’il vienne soutenir le handisport.